quarta-feira, 25 de abril de 2018

Logos - Egalité, fraternité et liberté!

Por uma arquitetura acessível a todos!
Assinalo assim mais um 25 de Abril!

Mas afinal que edifício era aquele que aparecia na fotografia de Andreas Gursky, que levou à origem de mais um Logos aqui no blogue?
[Já se passaram vários meses, o ano já mudou, mas esta pareceu-me ser a data ideal.]

Mouchotte, Montparnasse.
Jean Dubuisson [1914 -2011]

88 000 metros quadrados distribuídos em 17 pisos, para abrigarem 752 fogos.
40 metros de altura por 200 metros de comprimento.
Um edifício de habitação desenhado pelo arquitecto Jean Dubuisson e construído nos anos 60 constituiu «l’une des transformations majeures du paysage parisien au XXe siècle et la première des opérations de rénovation urbaine conduites sur la rive gauche».


«L’aspect le plus remarquable de l’immeuble Mouchotte est sans doute son mur-rideau, une première parisienne en logements locatifs de cette ampleur», confirme Pascal Perris, architecte et commissaire de la rétrospective Jean Dubuisson en 1998 à l'IFA. D’aucuns ne peuvent qu’admirer le déploiement, sur 40 mètres de haut et 200 mètres de long en moyenne, du fameux 'écossais Dubuisson', trame composée de panneaux et allèges en verre avec menuiseries en aluminium anodisé dont la répétition forme «un rythme inspiré de l’époque positiviste».

Nem sempre é fácil conseguir um alçado com uma métrica tão regular.
«Les dormants étant superposés aux ouvrants, le dessin ne change pas en fonction de l’usage», poursuit le commissaire. Implacable trame, impeccable surface. «Alors qu’elle n’a fait l’objet d’aucun entretien en particulier, la façade est aujourd’hui encore dans un état exceptionnel ; c’est une démonstration de résistance», souligne Gérard Monnier, historien de l’architecture contemporaine. De type mur-rideau - en fait des panneaux fixés à chaque étage sur les dalles de planchers et les murs porteurs -, les façades de Mouchotte ne forment qu’une première lecture du bâtiment.

Le 'tableau à la Mondrian' s’anime une fois la nuit tombée. «Le bâtiment offre une deuxième lecture quand tout s’allume. Il offre alors un échantillon de la population parisienne», souligne Pascal Perris. L’écossais Dubuisson : un dessin «mais aussi une façon de régler la quantité de logements». Autrement dit, de conférer l'échelle humaine à l’immensité.
«En mai 1968, quand les drapeaux fleurissent aux fenêtres des appartements, la façade, carte géopolitique, est le reflet des convictions de ses locataires», se souvient Pascal Perris. «Toutes les fenêtres étaient dotées d’un drapeau rouge», confirme Eva Dupond. Ou l’écossais Dubuisson devenu écarlate.

No interior;
Les 'tablettes à casier', double-plateaux composant un espace de rangement au droit intérieur de l’allège sur toute la longueur de la façade.
Contras apresentados pelos moradores:
Heureuses baies vitrées du sol en plafond, inondant l’espace de lumière. Un bémol, pourtant : «l’isolation thermique est un point faible. 36° à partir du mois de juin en fin d’après-midi, c’est beaucoup, sachant que les stores intérieurs, qui n’occultent pas l’allège vitrée, ne font tomber la température que de 1°»,

O Urbanismo, enquanto pensamento crítico e social.
«Le moment, rappelons-le, est celui de l’émergence d’une pensée critique sur la ville, qu’illustrent la thèse du 'droit à la ville’ et les formules de l’autogestion que préconise Henri Lefebvre. Les couches qui accèdent à Mouchotte, cultivées, souvent au contact des lieux de pouvoir et de la communication, quelquefois aisées, ont les moyens nécessaires pour manifester en grandeur réelle cette pensée critique», soulignent Pierre Caillot et Gérard Monnier.


Um logos bilingue.
[Uma mistura de português com francês... Uma coerência de línguas numa acordância (?) bem dúbia. Se não perceberes encontramo-nos no email!]


Todas as imagens foram recolhidas da Internet.
Fonte:
http://www.lecourrierdelarchitecte.com/article_1762

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